France-Soir 1970
                  Au centre, Bertrand Castelli
                  A droite, Mauricia Platon et son fils Emmanuel
                  A gauche, Benjamin Sterling et ses parents
                  Derrière, Herling et son père Wini Wowor
                  Devant… Philippe Richeux, Pierre-François
                  Et… Annie Nobel
 
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                                    Prologue...

          A cette époque, Philippe Richeux faisait partie de la troupe de « Hair »
et jouait chaque soir au théâtre de la Porte St Martin, lieu mythique du Boulevard
du Crime dans « Les enfants du Paradis» de Marcel Carné, que je ne me lasse
jamais de voir et de revoir, au point d’avoir donné à mon fils le prénom : Pierre-François,
de l’un des personnages du film. Philippe passa deux ans dans ce théâtre où il avait été
engagé en même temps que Gérard Lenorman, sur audition... j’étais dans la salle.
J’allais fréquemment le rejoindre, si bien que j’ai vu la pièce un nombre incalculable de fois.
       
         Je l’ai disséquée, décortiquée, analysée pour en comprendre les mécanismes,
puisque ce sont les mécanismes du succès : démarrée à off Broadway, les droits rachetés
par Bertrand Castelli, cette comédie musicale était jouée dans le monde entier, toujours
avec des troupes différentes, recrutées dans chaque pays.
       
         Un pareil succès me faisait rêver... je désirais moi aussi écrire une comédie musicale,
je m’en sentais capable, mais encore fallait-il trouver un sujet exportable de par le monde,
comme « Hair »... je cherchais... je cherchais...
           
                                                                                                     Suite du rêve...