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               Les nanas
Les nanas - cliquez pour un extrait sonore

Les nanas sont gentilles

Quand elles sont au berceau

Mais déjà petites filles

Elles deviennent chameaux

On les entend qui crient

Pour le moindre bobo

Et elles chipent les billes

Des garçons dans leur dos

Na na na na na na na

 

Les nanas jeunes filles

Ont l’air très comme il faut

Quand de bonne famille

Elles ont tous les défauts

Elles vous émoustillent

Une armée de ballots

Et pourtant se gaspillent

Dans leur lit en solo

Fa fa fa fa fa fa fa

 

Quand on les déshabille

Pour le premier assaut

Elles font pour des broutilles

Une histoire de château

Une histoire de Bastille

Pour une histoire de . . .

Après se remaquillent

Demandant s’il fait beau

La la la la la la la

 

Les nanas font des trilles

Et roucoulent en oiseaux

Quand elles entortillent

Les dollars d’un gogo

Mais elles s’éparpillent

Au moindre gigolo

Avec le premier drille

Qui les prend par la peau

Mm mm mm mm mm mm mm

 

Les nanas se marient

Elles font du tricot

Elles tirent l’aiguille

Et cuisent le gigot

Bientôt elles s’égosillent

Sur mari ou marmot

Viens donc que je t’étrille

C’est leur plus tendre mot

Gna gna gna gna gna gna

 

Puis les nanas grappillent

Avec des trémolos

On les voit qui frétillent

Devant un jouvenceau

Les voilà qui fourmillent

Bientôt dans les ragots

Les voilà qui babillent

Et qui font les corbeaux

Pcha pcha pcha pcha pcha

 

Les nanas se fendillent

Et s’en vont en morceaux

Elles se recroquevillent

Elles vont voir le bedeau

Les nanas sont des filles

Qui ont dans le cerveau

Beaucoup de pacotille

Du berceau au tombeau

Mais, les nanas sont gentilles

Quand elles sont au berceau !

                           

1er 45 tours RCA

1eralbum MN

 

     *****************

 

Celui-là

 

Le soir tombait, il faisait froid

Quand je l’ai vu venir vers moi

Il m’a dit : je n’ai pas de lit

Mon escarcelle est dégarnie

Il avait bien mauvaise mine

Je lui ai beurré des tartines

Comme le lit est très étroit

Il s’est serré tout contre moi

 

Que ça lui allait bien

De vivre, à celui-là (bis)

 

Il avait les yeux comme mousse

La bouche rouge

Et la peau douce

Quand le matin est arrivé

J’avais commencé à l’aimer

Il s’est endormi dans mes bras

Comme il faisait bon

Sous les draps

Lorsque je suis partie sans bruit

J’avais hâte d’être à la nuit

 

Que ça lui allait bien

De vivre, à celui-là (bis)

 

Le soir tombait, il faisait froid

Mais chez moi, il n’y était pas

Il m’avait laissé quelques mots :

Merci beaucoup

Et à bientôt !

Je crois qu’il est chez la voisine

Il y a du feu dans sa cuisine

Et dans un an ou dans un mois

Peut-être bien qu’il reviendra

 

Ah que ça lui va bien

De vivre, à celui-là (bis)

 

1er album MN

 

      *****************

 

   Tu crois qu’tu m’aimes ?

 

Tu crois qu’tu m’aimes ?

Tu souris

Et tu me parles toute la nuit

Quand on est tellement fatigués

Y’a plus qu’à aller se coucher

Mais tous ces mots

Ça remplace pas...

Si tu me prenais dans tes bras !

On pourrait faire

Doucement l’amour

Sans détours...

 

Qu’est-ce que tu veux donner 

Pour faire un peu d’bonheur ?

Un peu d’caresses

Un peu d’tendresse

C’est pas les sous ni les bijoux

Ni les paroles

Qui vous consolent

Seulement la peau

Le corps tout chaud

Les bras qui serrent

Ça vaut le ciel, l’enfer...

 

Tu crois qu’tu m’aimes ?

Tu m’oublies

Tu m’ranges avec

Tes amis

Y’a pas qu’la guerre

Pour entretenir

Le très doux objet du désir

Y’a l’jeu d’la souris et du chat

Si tu me prenais dans tes bras !

On pourrait faire

Doucement l’amour

Sans détours...

 

Qu’est-ce que tu veux donner ?

 

Tu crois qu’tu m’aimes ?

Tu charries

Tu n’sais même pas

Qui je suis

Ni ange, ni bête

Regarde bien

Un peu du tien, un peu du mien

Mon secret est enfermé là...

Si tu me prenais dans tes bras !

On pourrait faire

Doucement l’amour

Sans détour...

 

Qu’est-ce que tu veux donner ?

Pour faire un peu d’bonheur

Un peu d’caresses

Un peu d’tendresse

C’est pas les sous ni les bijoux

Ni les paroles

Qui vous consolent

Seulement la peau

Le corps tout chaud

Les bras qui serrent

Ça vaut le ciel, l’enfer...

Inédit-

 

 

 

          Ah, quel plaisir !
Ah quel plaisir ! - cliquez pour un extrait sonore

         Quand je l’ai vu

         Aussitôt j’ai pensé

     C’est celui qu’il me faut

A la vitrine d’un café, attablé

          Il était exposé

Moi je l’ai pris emballé embrassé

         Et l’ai mis sur le dos

              Il m’allait bien

      L’essayer c’est l’adopter

           Alors je l’ai gardé

 

Ah quel plaisir d’avoir un homme

C’est une bonne idée en somme

Plutôt que de perdre son temps

A n’emprunter que des amants

 

       Tout l’monde me dit

       Quel usage il te fait

       Celui-là pour une fois

                Evidemment

         Moi j’y fais attention

     Pour le garder longtemps

              C’est délicat

        Salissant encombrant

      Et quelquefois méchant

Mais quand je l’ai dans les bras

              Contre moi

        Je ne regrette pas

 

Ah quel plaisir d’avoir un homme

C’est une bonne idée en somme

Plutôt que de perdre son temps

A n’emprunter que des amants

 

       Je n’ai qu’une peur

C’est qu’un jour une femme

       Ne l’emporte avec elle

             Je suis distraite

       Dans un salon de thé

        Je pourrais l’oublier

        Si dans vingt ans

        Je ne l’ai pas cassé

        Ni mis à la poubelle

    Je l’ferai photographier

           Tout en pieds

           Et je l’encadrerai

 

Ah quel plaisir d’avoir un homme

C’est une bonne idée en somme

Plutôt que de perdre son temps

A n’emprunter que des amants

 

  2ème 45 tours RCA

 

   

     ******************

           

J’ai dit non

 

Il m’a dit : t’es une fille

Ça s’voit dans tes yeux

J’aime quand tu te maquilles

Mon papillon bleu

Moi qui n’ai pas une âme

De biche aux abois

J’ai dit : range ta réclame

Et tout ton cinéma

 

Tu m’noies dans mon rimmel

Tu m’sors tes caramels

Mais tu t’prends

Pour le Père Noël

Et moi dans tes prunelles

J’me vois faire la vaisselle

Et pas tellement la bagatelle

 

Et j’ai dit : non non non

Et j’ai dit : non non non non

Et j’ai dit : non non non

Et j’ai dit non

 

Il m’a dit : t’es une femme

Ça s’sent dans ta voix

Je te donne ma flamme

Les deux bras en croix

Moi qui n’ai pas une âme

De Barbarella

J’ai dit : range ta réclame

Et tout ton cinéma

 

J’ai besoin de tes bras

Pour me couper du bois

Pour me serrer

Quand il fait froid

T’es déjà maladroit

Rien qu’avec tes dix doigts

Alors repasse une autre fois

 

Et j’ai dit : non non non...

 

Il m’a dit : t’es une mère

Prends-moi sur ton sein

J’m’occuperai d’tes affaires

Et copain copain

Moi qui ai plutôt l’âme

De Mamy Dalton

J’aime ceux qui jouent

Aux dames

Pas ceux qui téléphonent

 

J’ai dit : range tes mouchoirs

Je connais une histoire

Viens un peu sur ma balançoire

Si tu t’laisses émouvoir

Seulement par mon peignoir

Sûrement tu as peur

Dans le noir

 

Et j’ai dit : non non non...

 

Il m’a dit : j’suis un mec     !

J’ai beaucoup marché

J’adore ton vin blanc sec

J’suis bien fatigué

Moi qui suis une femme

Une fille, une nana

j’ai sorti ma réclame

Et tout mon cinéma

 

J’ai déplié mes ailes

Et j’ai fait la vaisselle

Barbarella, ça manque de sel

Il a tiré l’échelle

Et soufflé la chandelle

Et en route pour le 7ème ciel !

 

J’ai pas dit : non non non

J’ai pas dit : non non non non

J’ai pas dit : non non non

J’ai pas dit non

Inédit-

 

   

 

     *******************

           Un pétale de rose

 

         Un pétale de rose

   Que j’ai trouvé ce matin

         Un pétale de rose

   Dans ta poche ce matin

  Je ne suis pas très indiscrète

Mais je cherchais des allumettes

    Pour allumer ma cigarette

         Celle du matin

    Qu’est la plus chouette

 

     Mais un pétale de rose

Une caresse sous mes doigts

Et soudain les choses

Se mettent à se moquer de moi

 

  Toi, tu attends ton café

   Mais dans mon coeur

   Ca ne veut pas passer

   Toi, tu fais les mots croisés

        En quatre lettres

        Tu m’as trompée

 

        Et le pétale de rose

    Comme une larme de sang

        Se métamorphose

       En un suppôt de Satan

Le doute est tombé sur ma tête

Je suis aveugle, je suis bête

      Et la jalousie m’a piquée

      En me laissant toute affolée

 

      Pour un pétale de rose

      Un peu fané ce matin

      Comme une ecchymose

  Là dans le creux de ma main

 

  Toi, tu me dis : j’ai trouvé

  De cette rose que je t’avais

            Donnée

  Toi, qui n’a rien remarqué :

    Un beau pétale qui était

            Tombé

 

    Oui un pétale de rose

 Dans ma poche je l’ai mis

    Ce n’est pas grand chose

    Mais j’ai trouvé ça joli

Regarde aussi dans ma pochette

Tu vas trouver des allumettes

Viens donc fumer une cigarette

           Celle du matin

    Qu’est la plus chouette

                              

1er 45 tours RCA

 

     ******************

            

             La vaisselle
La vaisselle - cliquez pour un extrait sonore

Je ne ferai pas la vaisselle

Aujourd’hui

Ni le lit, ni la femme

Je préfère être infâme

 

J’en ai assez d’être avec vous

Caressante comme un toutou

De cuisiner, de torchonner

Et de vous bichonner

Quittez donc cet air ahuri

Je fume le cigare aussi

Et je prépare mes asticots

Pour la pêche, il fait beau

 

Je ne ferai pas la vaisselle

Aujourd’hui

Ni le lit,, ni la femme

Je préfère être infâme

 

J’en ai assez de votre air mou

Si vous avez la corde au cou

Je n’ai plus le fil à la patte

Je vois, ça vous épate !

Je pars avec la clé anglaise

Et vous laisse

Avec vos fadaises

Je n’emporte que la moto

Et le bleu d’mécano

 

Je ne ferai pas la vaisselle

Aujourd’hui

Ni le lit, ni la femme

Je préfère être infâme

 

J’en ai assez de votre face

Qui se tasse et qui menace

Et votre sourire qui s’étire

N’a plus rien qui m’attire

Si vous désirez une femme

Faites-vous donc bigame

Je n’vous en voudrai

Pas du tout

C’est elle qui fera tout

 

Je ne ferai pas la vaisselle

Aujourd’hui

Ni le lit, ni la femme

Je préfère être infâme

 

1eralbum MN

 

Enregistré plus tard par

Les Parisiennes

avec une autre musique

de Daniel Beretta

 

    

 

 

 

        *****************

 

      J’ai tellement envie

J'ai tellement envie - cliquez pour un extrait sonore

J’ai tellement envie

De me rouler

Dans les yeux bleus

D’un homme

J’ai tellement envie de m’égarer

Dans les deux bras

D’un homme

J’ai tellement envie

De respirer sa peau

Son odeur d’homme

J’ai tellement envie de chavirer

Avec le poids d’un homme

 

J’ai tellement envie 

J’ai tellement envie

J’ai tellement envie

J’ai tellement envie !

 

 

D’être la chèvre

De Monsieur Seguin

Ou le petit Chaperon  Rouge

Moi qui mange les loups

Sur les chemins

Je sors la nuit

Quand rien ne bouge

 

J’ai tellement envie

D’être embrassée

Par la bouche d’un homme

J’ai tellement envie de me frotter

Contre le cops d’un homme

J’ai tellement envie de le griffer

Pour voir si c’est un homme !

Et j’ai tellement envie de crier

Sous le ventre d’un homme

 

J’ai tellement envie...

 

D’être Blanche Neige

Au milieu des Sept nains

Ou la femme de Barbe Bleue

Moi qui ai

Une aussi grande faim

Je crois

Qu’il ne vivrait pas vieux

 

Un homme qui arrive

Oui, un homme qui vient

Il marche à la dérive

Dragueur et orphelin

Ouh ouh ! ouh ! ouh !

Ouh ouh ! ouh ! ouh !

 

J’ai tellement envie

De m’habiller

Et de quitter cet homme

J’ai tellement envie

De l’oublier

Et d'aller faire un somme

J'ai tellement envie de m'en aller

Les hommes ça m’assomme !

Je n’ai plus envie

De grignoter

Ni de croquer la pomme

 

Je n’ai plus envie 

Je n’ai plus envie

Je n’ai plus envie

Je n’ai plus envie !

 

Bye bye baby !

Bye bye sweety !

Ciao ciao ! Arivederci !

Hasta la vista !

Auf widersehen !

Ya sou pezi mou !

ALLEZ ! SALUT MEC !

 

3ème album Musidisc et

CD Moshe Naïm

    

    Les fils de James Bond
Les fils de James Bond - cliquez pour un extrait sonore

    Un jour il est arrivé

    En mission spéciale

    Ciné-commandée

Et quand on l’a remarqué

    Il était trop tard

    Il avait déjà charmé

 

      Tout un régiment

      De jolies femmes

      Qui ont succombé

Dans ses bras redoutables

      Tout un bataillon

      De pauvres dames

   Qui pleurent à présent

   Leur acte inavouable

Car partout dans le monde

   Voilà que sont nés

    Les fils de James Bond

         1 million 007...

 

         Il fallut les habiller

   Alors on fonda une société

   Qui fut commercialisée :

         Société Protectrice

 Des Enfants Distingués

 

        Et tout un régiment

        De la couture

        Crée des vêtements

        Portant sa signature

        Tout un bataillon

        De la chaussure

        Assure aux enfants

        L’honneur et la pointure

        Et partout dans le monde

        Ils sont fiers de dire

              Qu’ils sont

        Les fils de James Bond

 

               James Bond

         Est rentré chez lui

         Mission accomplie

         Ciné-réussie

         Il pourra finir sa vie

  Lui l’homme aux oeufs d’or

        Tranquille dans son lit

 

       Car tout un régiment

       De fonctionnaires

       S’occupent à présent

       A faire marcher l’affaire

       Tout un bataillon 

       De mercenaires

       Prend des droits d’auteur

       A tout intermédiaire

 

       Car à chaque seconde

       Il naît aujourd’hui

    Un petit fils de James Bond

1 million 007 X 1 million 007...

 

     Mais bientôt la Société

     Sera nationalisée, oh oui !

     Sera nationalisée, oh oui !

              OUI !...

 

       1er 45 tours RCA

 

 

 

 

 

 

 

       ****************

 

     Marceau et l’autobus

Marceau - cliquez pour un extrait sonore

  Fait-divers

Marceau ! Marceau !

T’as déjà cinquante ans

Une femme et des enfants

Il serait temps pour toi

De prendre du bon temps

 

Quand on répare

Toute la journée des autobus

Et que l’on rentre chez soi

Le soir pedibus

C’est pas marrant !

C’est pas marrant !

Je prendrais bien l’volant

Pour aller faire un tour

J’partirais pour Valparaiso

Ou Singapour

Et j’s’rais content !

Et j’s’rais content !

 

Marceau ! Marceau !

 

Je s’rais le roi

Sur l’autoroute en autobus

J’irais tout droit

Pour moi

Y’aurait pas d’terminus

Ca s’rait marrant !

Ca s’rait marrant !

Je pourrais voir Vierzon

Et l’bassin d’Arcachon

Et surtout j’verrais plus

La tête de mon patron

Et j’s’rais content !

Et j’s’rais content !

 

Marceau ! Marceau !

 

Y’a pas plus beau

Qu’la vie du haut

D’un autobus

Salut les gars !

Je pars au pays des cactus

C’est plus marrant !

C’est plus marrant !

Bon sang, mais ça va vite

Et y’a bien des tournants

Et les gens

Qu’avaient des voitures

En stationnement

S’ront pas contents !

S’ront pas contents !

 

Marceau ! Marceau !

T’a déjà cinquante ans

Une femme et des enfants

Mais apprend à conduire

Il est grand temps...

T’aurais pu y penser

Un p’tit peu avant...

Il sera toujours temps

De prendre du bon temps !

 

2ème album MN

Chanté avec

Philippe Richeux

 

         *****************

 

        Comme l’Albanie   

Quand l’Albanie

               était maoïste...

 

Tu es comme l’Albanie

Barré, perdu, banni

Et moi qui suis ici

ICI ANNIE . . . ICI ANNIE. . .

Je m’ennuie...

 

As-tu déjà vu un pays

Comme l’Albanie ?

Personne ne sait où il est

Personne connaît

Et quelle langue

On parle là-bas

Ca r’semble à quoi ?

Y’a pas une photo même rétro

Dans les journaux

 

L’albanais, le javanais

C’es banal le libanais

Le verlan ou le flamand

Pour te dire que je t’attends

 

Tu es comme l’Albanie...

 

Je connais ma géographie

J’ai tout appris

Tous les secrets de minaret

Des mahomets

Leur caverne d’Ali Baba

Leur Nirvana

Leur peau et leur Eldorado

Leur numéro

 

En albanais-javanais

C’est banal en libanais

En verlan ou en flamand

Ca veut dire que je t’attends

 

Tu es comme l’Albanie

 

Es-tu dans un désert d’Asie

D’Abyssinie

Fais-tu des bêtises à Cambrai

A Camaret ?

Es-tu pacha dans le Jura

En pyjama

Ou gigolo dans le métro

Trocadéro ?

 

Albanais ou Javanais

Banalisé Libanais

Verlan, même encore Flamand

Je m’en fou !

Mais je t’attends

 

Tu es comme l’Albanie

Barré, perdu, banni

Et moi qui suis ici

ICI ANNIE . . . ICI ANNIE . . .

Je m’ennuie...

Inédit-

 

 

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